Départ samedi 2 octobre à midi de mon chez moi, pour rencontrer Virginie, la volontaire française qui partagera l’appart et le projet avec moi cette année On prend donc l’avion de Charles de Gaulle direction Zurich, puis Budapest.. et première fois qu’une hotesse de l’air m’offre de la nourriture, des boissons, gratuitement ( ! ) dans un avion.. c’est ça de prendre trop souvent les low costs ! Arrivé sur Budapest un bus nous emmène direct à l’appart, où l’on rencontre Boglarka, ma tutrice qui travaille à l’office de mon association ; et Senem, ma collocataire turque qui fait aussi un volontariat dans le «day care center ». Très bon acceuil (pas mis un pas en dehors du bus que «Bogi » nous saute dans les bras !). 9 étages plus haut, on découvre notre appartement, et première découverte de Pécs par la fenêtre de ma chambre et de la cuisine, vue féerique, des lumières à te rendre aveugle, et un apperçu lointain de la basilique de Pécs ! On commence à s’acclimater à l’appart, et surtout à l’anglais, bonnes discussions avec le groupe puis les choses sérieuses arrivent.. dégustations de spécialités hongroises et turques ! On commence par une eau de vie hongroise, bizarrement accompagné d’un grand verre d’eau, à savoir que les hongrois connaissent la taille du foie français ! Puis soupe turque, il faudrait que j’organise toute les informations dans ma tête pour me rappeller des ingrédients, mais elle contenait du yaourt, j’en suis sur.. pour avoir été -bien- surpris par la contenance de celle-ci ! Fatigué par la journée, les spécialités ingurgités, mes deux autres collocataires vont se coucher pendant que l’on organise avec ma tutrice mon premier tour en ville. Après avoir apprécié la beauté de la vieille ville, nous nous rendons dans un pub hongrois, ambiance assez familial.. tel que dans un magasin d’antiquité, le mobilier accroche mon regard et Bogi me commande à nouveau de l’eau de vie hongroise, coupée avec un jus de « kind of strawberry, you know what I mean Jean ? ». Encore une fois le serveur me tend par la même occaz’ un grand verre d’eau ! Les lumières de la ville me sont alors apparu encore plus belle.. Retour à l’appart vers 4h du matin, pour se lever cinq heures plus tard et faire une brocante digne de ce nom ! Jamais vu une brocante d’une telle envergure, et pour en avoir fais beaucoup les dimanches matin, ce fut vraiment innoui ! Premier contact avec le kitch, car oui, une brocante rime aussi avec vente de tout, mais surtout de rien.. et c’est peu dire ! ( D’ailleurs, dans la série « avez-vous déjà vu » , avez-vous déjà vu une vente d’animaux dans les coffres de voiture sur une brocante, et cela sur une quarantaine de mètres ? Direct le sigle « SPA » me vient à l’esprit, tout de suite dépassé par un autre sentiment plus clément à l’égard de nos brocanteurs ! Puis découverte de la nourriture hongroise.. si je devais utiliser un mot… ce serait PAPRIKA ! Pas un grand fan de la cuisine épicée, j’arrive tout de même à l’apprécier à sa juste valeur . Retour à l’appart, enfin le temps de se reposer un brin, puis départ pour le centre ville, redécouverte en plein jour de cette architecture qui mélange socialisme, ère ottomane,… et c’est un point qui m’a fait comprendre le pourquoi du fameux « Pécs, capital européenne de la culture 2010 » mais il n’y a pas que cela, et j’ai encore beaucoup à découvrir. Après le vin chaud, la bière hongroise et l’eau de vie « unikum » qui mélange une cinquantaine d’herbes, nous rentrons en mettant un pied devant l’autre, ou derrière l’autre.. Bref, dans un bel état ( enfin « je » , car je crois être le seul à ne pas avoir réussi à trouver le siège en essayant de me rassoir dans le pub.. ).
Le lendemain, je dois avoir ma première visite dans le centre où je vais travailler… J’angoisse un peu, même si je suis sur que je vais apprécier l’association… Trouver le sommeil est difficile..
Un brin de suspens et j’arrive enfin à l’association, où nous sommes extrêmement bien acceuilli par le staff et les personnes handicapées.. Mon angoisse de la veille se dissipe complètement et nous commençons à découvrir les locaux, les différentes activités déjà en place, les possibilités que nous avons ( c’est-à-dire l’élaboration de projets ).. et le sourire monte de plus en plus, tant j’apprécie ce que j’attendais depuis déjà quelques mois. C’est un véritable moment de communication, qui commence par les gestes, la présence, les sourires, le rire, et parfois même quelques essais pour comprendre le hongrois, mais cela m’est aujourd’hui difficile, et je suis d’ailleurs pressé de commencer mes cours de langue à l’université ! Je découvre ainsi qu’un essai d’atelier musique avait été fait quelques semaines plus tôt, mais qu’il avait été abandonné par faute de temps.. et j’ai dans l’idée de le reprendre, ce qui semble tout à fait possible et positif d’après l’équipe ! Difficile de décrire tout mes sentiments sur cette première journée de travail, tant de choses positives ressentis mais peu de mots pour les décrire …
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